Dans la partie la plus méridionale de la rue principale se trouve un assez grand nombre de magasins et de cafés avec de grandes portes et des ouvertures vitrées sur leurs façades. Presque tous les magasins disposent d’une pièce à l’étage, qui sert d’espace auxiliaire. La construction de ses magasins utilise la construction en bois, le tsatmas : un cadre en bois rempli de pierres et de mortier, puis recouvert de plâtre.

Dans les registres des années 1879 à 1904 on compte sur l'île 103 marchands, 12 commerçants secondaires, 19 épiciers, 6 bouchers, 15 vendeurs de café, 9 cordonniers, 3 broyeurs et vendeurs de tabac. On peut les imaginer animant les boutiques de la rue centrale, mais aussi les magasins sur le front de mer, qui sont désormais démolis.

Aujourd'hui, les boutiques ottomanes restaurées et situées à l'ouest de la rue principale fonctionnent comme des espaces d'exposition, mettant en valeur certains aspects de l'histoire de l'îlot.